Christophe à propos d'Harry Potter 7.1

Publié le par fragments d'ame


Je n'avais pas parlé, il y a quelques mois, de mon avis au sujet d'un certain premier volet du dernier tome des aventures de ce cher Harry Potter.
Le deuxième et tout dernier (?) volet de la saga à peine sorti (sortira-t-il prochainement un Harry Potter : Voldemort au cinéma ?), je ne peux finalement me garder d'évoquer ce volet ma foi fort palpitant des aventures de notre petit sorcier, ne serait ce que comme piqure de rappel à l'aune d'aborder pour la dernière foi au cinéma la folle scolarité de Harry Potter.

Plutôt que de m'embarquer dans une longue et rébarbative critique sur un film dont je ne me souvient plus assez (mais que j'ai retenu plus que d'autres sortis à la même époque) pour en parler, j'ai choisi de laisser la parole à mes chers confrères.

Bien entendu, cette initiative est née dans un but non avouable. Mettre en guest star la critique d'un Christophe... Surprenant !

Le lien vers la critique de Christophe.

Ma foi, on peut s'incliner devant Christophe pour cette impressionnante démonstration de virilité.
Christophe parait gentil, prêt à distiller ses connaissances en matière de cinéma, mais quand il s'énerve, mieux vaut ne pas être la cible de ses invectives. Il devient aussi bavard et fourbe qu'une folle en chaleur entouré de folles en chaleur sur le bord de la piscine d'une croisière gay, mais en restant aussi profond et vrai dans ses propos que le Christophe qu'on connait. C'est dire s'il peut livrer des vérités terrifiantes.
Non content de massacrer le livre de JK Rowling, l'assimilant à de la littérature pour geek, il dénonce également les acteurs et producteurs qui nous prennent pour des débiles mentaux en tournant deux films au lieu d'un pour se faire du fric. Et ça se termine en beauté lorsqu'il prend soin de défoncer à coup de 4x4 le monument dressé à la fierté des geeks de tous poils et de tous horizons.
Christophe nous surprendra toujours, et dès septembre nous sera dévoilé son film inavouable. J'en tremble d'avance !

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C
<br /> Je persiste et signe avec HP 7.2<br /> <br /> Ce final d’Harry Potter m’a autant passionné qu’un débat sur le caractère identitaire ou non de la production du saucisson d’âne en Corse. C’est dire ! En sorte que, comme pour chaque volet de<br /> cette interminable saga, je me suis autorisé un petit voyage astral (petit clin d’œil au très navrant Insidious de James Wan)...<br /> <br /> J’entends déjà les adulateurs du jeune sorcier me dire que, puisque je ne suis pas amateur de cette série, je n’étais pas obligé de délester ma bourse de 6 euros. C’est que je ne suis pas sectaire<br /> ! Et que, dans ma grande naïveté, je crois toujours à un sursaut de génie possible de l’inénarrable David Yates. Las ! ce n’est pas le cas… Pourtant, mon ennui a été moins profond que lors du<br /> précédent opus. Sans doute parce que la mise en images de la bataille de Poudlard est assez réussie. Rien à voir, évidemment, avec celles du Seigneur des anneaux, mais quelques trouvailles<br /> visuellement assez intéressantes -les guerriers de pierre, par exemple- maintiennent l’attention. De plus, le film gagne en clarté sur le plan narratif, ce qui le rend plus accessible.<br /> <br /> Mais trop de scories souillent encore cet épisode pour pleinement séduire. Certaines sont liées à l’histoire imaginée par JK Rowling. Cet antagonisme binaire entre bien et mal est loin de me<br /> satisfaire. On me répliquera probablement que je caricature ! Que l’histoire de Potter est infiniment plus complexe. Qu’elle est avant tout une quête identitaire d’un adolescent en train de devenir<br /> adulte… Il n’empêche, la construction du jeune homme s’inscrit dans un affrontement manichéen qui me rappelle trop la vision du monde développée par George W Bush au lendemain des attentats du 11<br /> septembre. Ensuite, il y a les défauts propres à la réalisation de Yates, souvent assez paresseuse. Les effets numériques de la scène d’incendie dans La salle sur demande sont ainsi<br /> particulièrement ratés (on imagine bien le fond vert…). Tout comme ceux de l’épilogue, où l’on voit l’un des marmots d’Harry traverser avec son chariot un mur de la gare de King’s cross. On dirait<br /> que le cinéma n’a pas évolué depuis Méliès. Je ne dirai rien du vieillissement de Potter, consternant. Dire que le cinéaste anglais risque de devenir, dans deux ou trois décennies, dans le souvenir<br /> des adolescents d'aujourd'hui devenus grands, une sorte de Spielberg des années 2000 ! Et qu'ils regarderont peut-être son cinéma indigent avec la même nostalgie que je considère celui de l'auteur<br /> de Rencontre du troisième type (voir ma critique de Super 8) !<br /> <br /> Finalement, quel bilan tirer de cette saga ? Lord Voldemort en est sans doute le personnage le plus intéressant (même si, dans le film, on lui a donné une voix qui évoque un peu trop pour moi celle<br /> du père Fouras...). Aussi aurais-je préféré qu’il triomphât. Quand est-ce qu’on osera enfin donner la part belle au méchant dans une œuvre de fiction ? Car Harry, avec ses petites lunettes rondes<br /> et son air de premier de la classe, est particulièrement agaçant ! D’autant que l’interprétation de Radcliffe a toujours été d’un fade<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Dans le premier Harry Potter, et dans le roman, les enfants passaient déjà par le mur de la gare :)<br /> <br /> <br /> Je suis d'accord pour le personnage de Voldemort, qui, comme je l'ai écrit dans ma critique plus détaillé, redevient un homme, avec ses doutes et ses peurs, on peut voir dans les visions flashs<br /> de Harry son visage semblant douter, avoir peur. Il devient plus intéressant, même s'il a toujours été le personnage le plus profond de la saga.<br /> <br /> <br /> Je considère qu'il faut des films et des livres héritiers du manichéisme, c'est un style de vie différent, mais qui existe, et dont Bush n'est pas le premier représentant, seulement celui qui lui<br /> a enlevé toute légitimité.<br /> <br /> <br /> Pour le reste, tu peux lire ma critique plus détaillé des deux volets finaux ;)<br /> <br /> <br /> <br />